Le 8 mai 2012, vers une heure du matin mourrait Eddy Hardjopawiro. Agé de 41 ans, marié, père de 5 enfants, il était un des dirigeants du MDES.
D’abord syndicaliste à l’UTG et membre de la direction centrale, responsable du Centre de formation, CREOG, formateur.
Il adhère au MDES il y plus de 10 ans et devient un membre du Comité exécutif et secrétaire adjoint de la section du MDES de Rémire-Montjoly.
Technicien à la production à la centrale thermique EDF de Dégrad des Cannes, il est passionné d’informatique et monte les sites Internet de l’UTG et du MDES.
Propagandiste inlassable il collabore au journal ROT Kozé. Il est un des animateurs de la nouvelle version du périodique.
Militant infatigable il se fait remarquer dans l’affaire du mont Cabassou où il démontre, schémas à l’appuis, la responsabilité humaine, donc de l’administration française, dans les causes de la catastrophe.
Très sensible à la question culturelle, il participe à la direction de la fédération des groupes folkloriques de Guyane, et anime de multiples rendez-vous au tambour.
Il était le président de Guyane culture diffusion, association porteuse de l’Hymne à la communauté de Destin Guyanais, présenté au public le 16 décembre 2011.
Ce n’était pas un simple militant. Il était un cadre du parti, formé politiquement, solide idéologiquement et engagé dans la pratique politique multiforme.
Après Joseph Fontenelle en 1997, Claude Ribeiro en 2002, le MDES perd un troisième dirigeant au plus haut niveau. C’est une perte considérable, d’autant plus douloureuse vue sa jeunesse.
Le MDES adresse ses condoléances attristées à la famille de notre camarade Eddy.