La saga continue pour quelques ROLEX de plus…
Depuis ce 27 juin 2012 les médias assujettis à l’autorité française semblent découvrir à travers ce drame la longue épopée du pillage des ressources aurifères GUYANAISES.
Ils s’émeuvent faussement et se morfondent en constat stéréotypé, sans aucune analyse sur la genèse du développement exponentiel de cette activité clandestine et sur le niveau de responsabilité de l’administration coloniale française.
Son laxisme ou sa participation complaisante donne à ce crime économique perpétué contre la GUYANE sa véritable dimension.
Pas de rappel de la mise en examen d’un ingénieur subdivisionnaire de la DRIRE (DEAL aujourd’hui) pour corruption passive sur fond de relations douteuses avec des brésiliennes et des opérateurs miniers
Pas un mot sur la dénonciation par un gendarme de la collusion entre le parquet de Cayenne et RUFFINO un caïd de l’orpaillage clandestin. Ce gendarme a été contraint de laisser passer un convoi de ravitaillement pour site clandestin sur ordre téléphonique de la cheftaine du Parquet du tribunal de Cayenne de l’époque. Une fois sa mission terminée en GUYANE, le militaire se plaint à sa hiérarchie. La juridiction spécialisée de Paris ouvre une enquête, elle auditionne la responsable du Parquet du tribunal de Grande instance de Cayenne. Aujourd’hui personne n’est en mesure de nous dire les suites données à cette enquête.
La république française est souvent très indulgente avec ses fonctionnaires pris la main dans le sac aux colonies.
Bon prince RUFFINO pour les quinze ans de sa fille, aurait offert à la petite famille de six personnes un séjour tout frais payés à l’hôtel HILTON de BELEM.
Rien non plus sur les relations familiales et amicales d’un commandant de Gendarmerie Jean Philippe DANEDE avec ce fameux RUFFINO, ni sur la fameuse ROLEX déclarée de « contrefaçon » échangée au cours d’un repas familial et amical. Ce commandant était le chef suprême des opérations ANACONDA puis TOUCAN et HARPIE. Son ami RUFFINO se vantait d’avoir carte blanche car il avait su dompter les belles images abusivement détournées de notre faune que sont les inopérantes et impuissantes opérations « ANACONDA, TOUCAN et HARPIE ».
Parallèlement la DRIRE se chargeait d’éliminer administrativement plus de quatre vingt opérateurs miniers GUYANAIS en laissant ainsi le champ libre aux amis de leur protégé RUFFINO […]
Armand ACHILLE
La suite de cet article est dans le journal Ròt Kozé n°182 téléchargeable ci-dessous :