Mali a été une ancienne colonie française. Dénommé à l’époque le Soudan français, il faisait parti de l’AOF (Afrique Occidentale Française) qui était composée à sa création en juin 1895 de la Cote d’Ivoire, du Sénégal, du Soudan français et de la Guinée française (Guinée-Conakry).
Cette fédération coloniale française a perduré jusqu’en septembre 1958, le mali accède à la souveraineté en septembre 1960. Cette région est toujours restée sous influence française malgré l’accès à l’indépendance politique.
L’opération serval lancée le 11 janvier 2013 par le gouvernement français n’est aucunement une opération humanitaire visant à restaurer la démocratie et les droits de l’homme au mali mais bien une opération de prédation afin de préserver ses intérêts et sauvegarder son hégémonie dans la région.
Par ailleurs, il ne faut en aucun cas légitimer les actes de barbarie orchestrés par des groupes armés animés par quelque soit la motivation : religieuse, politique, ou ethnique.
Cependant qu’un état intervienne seul, de surcroît une ancienne puissante coloniale, dans les affaires internes d’un pays souverain sous le prétexte fallacieux d’accord de coopération militaire passé entre états montre bien le caractère vertical de la décision française.
Alors que, Dioncounda Traoré arrive au pouvoir au Mali à la suite d’un obscur coup d’état réalisé le 22 mars 2012 bien que les élections libres aient été planifiées pour la fin avril et que le président sortant, Amadou Toumani Touré ne se représentait pas.
Pourtant la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est empressée d’officialiser ce gouvernement illicite. Le président de la CEDEAO n’est autre qu’Alassane Ouattara, un homme lige de la France que cette dernière a mis au pouvoir le 06 mai 2011 en Cote d’Ivoire.
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LIDY
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